Le mental au tennis
Afin de préparer la compétition dans les meilleurs conditions mentales il est important de connaître les notions et facteurs de succès ou échecs, voici comment aborder le côté mental au tennis:
Lorsque vous jouez en compétitions, vous jouer contre un adversaire et surtout contre vous même. Vous devez faire face à la frustration qui se manifeste par différents moyen:
- Vous ne jouez pas toujours comme à l’entrainement, dans ce cas vous contrôlez trop et ne prenez pas de plaisir
- Vous perdez face à un joueur qui vous semble inférieur, voire brouillon( rameur de fond de court)
- Vous perdez les points importants( souvent révélateur d’un mauvais mental au tennis)
- Vous perdez alors vous meniez au score pendant une grande partie du match
- vous sortez mentalement du match à cause d’un joueur qui a mauvais esprit (râleur, tricheur, bavard, méprisant …)
- les conditions extérieur: météorologiques et emplacement , certains terrains sont de très mauvaises qualités.
Les conséquences de ces frustrations peuvent être diverses:
- Perte de matchs et de confiance
- Perte de l’estime de soi
- Dégoût du tennis
- Application d’un mauvais état d’esprit
- Mauvais humeur
Faire face à cette frustration et accepter de ne pas tout contrôler est une belle leçon de vie
Tout d’abord il faut conserver sources de motivation de jouer au tennis, autrement inutile de faire de la compétition, à savoir :
- plaisir de jouer et de maitrise technique
- jouissance d’apprentissage et de progression
- jouer en équipe, rencontrer des gens
- plaisir de se dépenser physiquement
Comment lutter contre la frustration et dépasser ses barrières mentales:
- Accepter le côté injuste et inattendu du tennis, et de la vie en général, sans résignation, le mental au tennis implique cette barrière (comme dit le proverbe: « à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire »)
- Travailler les parties du jeu qui vous font défauts ou que vous ne pratiquer pas souvent ( jeu aérien, smash, carré de service)
- Ne pas être trop ambitieux, se mettre la barre trop haut
- Ne pas accorder trop d’importance à la compétition, surtout si les résultats ne suivent pas
- Positiver
la frustration et la colère au Tennis
Les prédispositions à la colère
Les joueurs de tennis qui expriment leur colère pendant les matchs sont souvent des joueurs envahis de frustrations. Celle-ci apparaît particulièrement lorsque les joueurs de tennis se fixent des objectifs un peu trop élevés avant le match. S’interdire de perdre, trop de motivation, être perfectionniste, mettre la barre trop haute et la recherche absolue de la reconnaissance des autres au travers des résultats obtenus sont des prédispositions à la frustration.
Il faut savoir aussi qu’elle se construit en dehors des courts, bien avant même de commencer à se battre contre son adversaire.
Le tennis est un sport de gentlemen. Cela veut dire qu’il s’agit d’un sport ou la maîtrise de soi fait partie du jeu. Autrefois, exprimer sa colère pendant un match aurait été jugé comme un manque de respect auprès du public. Depuis les fameuses démonstrations colériques sur-médiatisées de John McEnroe à presque chaque perte de points, il s’avérerait qu’aujourd’hui cela fasse partie du spectacle. Autrement dit, à moins de ne tomber sur un arbitre vieux jeu, respectant la discipline du sport à a lettre, annonçant les « blâmes » à chaque dépassement du joueur, il semble qu’il soit possible d’exprimer sa colère au tennis sans encourir de trop graves sanctions.
Les déclencheurs et les conséquences de la frustration au tennis
Les déclencheurs de la frustration et de la colère pendant un match sont les causes de la perte de contrôle des émotions des joueurs. Perdre des points, faire des fautes que l’on estime « bêtes », recevoir des critiques des autres, se sentir empêché d’atteindre son but, le comportement de l’adversaire sont autant de déclencheurs d’émotions négatives. Des réactions et des émotions comme l’hostilité, le ressentiment envers les proches et les autres, l’agitation, l’impuissance, le découragement, tout ceci enveloppé de colère peut déstabiliser totalement un joueur.
Les conséquences de la frustration peuvent se traduire de plusieurs façons. L’autocritique négative, la crispation, la perte de confiance en soi, l’envie d’abandon et la plainte. Cela est forcément une des plus grandes causes, si ce n’est de perte en premier cas, d’abandon total du tennis en second. Autant dire qu’il faille savoir se préparer adéquatement et mentalement pour entreprendre de jouer un match à 100%.
Ce que la colère peut avoir de bon
Evidemment, comme pour toute chose, il faut toujours être à la recherche du juste milieu. Ne pas exprimer sa colère, est ce mieux ? Non ! Si un joueur n’a pas pris le temps de s’entraîner à la maîtrise de ses sentiments, n’a pas cherché à faire le tour de son comportement pendant un match, n’a jamais pensé à s’améliorer pendant ces moments de faiblesse, des démonstrations de colères, à la condition que celles-ci soient étudiées de sorte à jouer en sa faveur peuvent être utiles.
Un cri de colère peut être libérateur. Il peut redonner un nouveau souffle et détendre le joueur si celui-ci se reprend tout de suite après. Il peut être utilisé parfois pour déstabiliser l’adversaire aussi, si celui qui est en face est aussi un colérique. Il peut aider à gagner du temps et se recentrer sur le jeu. Il peut aussi faire le « show » et dans certains cas gagner la sympathie du public. Maintenant, sans aller dans les excès comme casser sa raquette et les insultes, tout n’est plus qu’une question d’éducation.
Le respect du tennis avant tous
Le tennis, tout en étant un sport très physique, est sensé rester un sport classieux. L’effort doit être fait par toutes les fédérations pour l’aider à garder une image digne de ce que ces inventeurs ont tenu à lui donner dès le départ. Sans aller aussi dans certains excès, même si sa popularité est légitime, il faudrait pousser pendant les entraînements tous les joueurs au respect de cette discipline.
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