Comment énerver l’adversaire en match pour le déconcentrer
Tous les bons sportifs ont cette particularité singulière d’avoir su mettre une concordance entre la technique, la forme physique et la force mentale. C’est ce qui les différencie des autres. Et vous l’aurez certainement entendu des milliers de fois, la plupart des sportifs disent avoir bien joué le match dans leur tête beaucoup plus qu’avec leurs corps. Mais il faut cependant admettre, puisqu’il s’agit souvent aussi d’un combat envers un adversaire, qu’il faille connaître quelques ruses et astuces pour défaire le mental de ceux que l’on combat pour pouvoir les battre aisément.
Nous allons vous présenter quelques astuces qui restent adéquates à l’éthique sportive afin que vous sachiez comment déconcentrer votre adversaire pour gagner quelques points plus rapidement.
1- arriver en retard sur le court
Le retard peut être vécu de différente façon par votre adversaire. L’attente peut, soit l’énerver et le pousser à perdre patience, s’il est du genre strict et est plutôt du style l’heure c’est l’heure. Soit, il peut se relâcher et perdre son élan après s’être persuadé tout seul d’avoir gagné par forfait. Dans les deux cas, cela est bon à prendre. N’oubliez pas de ne pas en abuser tout de même.
2- empêcher le bon échauffement de l’adversaire
Une fois arrivé sur le court, il faut s’échauffer. Il faut donc trouver le moyen pour empêcher l’adversaire de s’échauffer correctement. Il y a quelques petites astuces comme ne jamais jouer le revers, envoyer des balles molles lorsque l’adversaire est à la volée faire des smashs avec des balles très hautes… il y a aussi rien de mieux que de placer le doute dans l’esprit de l’adversaire avant le début d’un match. Vous pourriez vous échauffer 10 minutes avant d’arriver sur le court avec un corps bien échauffé et vous amuser à déconcentrer votre adversaire.
3- Imposer son rythme
Imposer son rythme c’est une façon de montrer qui est le maître du jeu. Lorsqu’on parvient à faire croire à son adversaire qu’on est le seul à décider de la tournure des choses, cela peut soit l’énerver, soit le frustrer. Vous pouvez par exemple, s’il est du genre à utiliser la minute entière, utiliser par exemple quelques secondes de plus à chaque fois ou vous faire désirer à la reprise des matchs.
4- en rajouter des tonnes à chaque bon point
Crier fortement à chaque bon point peut finir par énerver votre adversaire au point de lui faire ruminer sa colère et le déconcentrer. Si vous criez très fort, cela peut provoquer le fait que votre adversaire préférera s’effacer et vous pourrez dominer le match en maintenant votre confiance à chaque cri. N’en faites pas trop au point d’énerver aussi le public.
5- casser le rythme du jeu
Vous pouvez casser le rythme lorsque vous vous apercevez que le match n’avance pas à votre avantage. Une pause pipi, lacer ces baskets, prendre son temps en s’essuyant avec sa serviette. Vous pouvez aussi faire l’inverse.Accélérer d’un coup le jeu de sorte à empêcher l’autre de reprendre son souffle.
6- Ne pas encourager l’adversaire
Malgré les bons points de l’adversaire, évitez de l’encourager. Cela peut le frustrer au point de se sentir diminué. Cela peut toucher son égo et lui faire perdre son équilibre
7- Simuler la blessure
Vous pouvez jouer avec les sentiments de votre adversaire en simulant une blessure. Si vous devinez un adversaire ayant de la compassion, vous pourrez en profiter. Certains ont assez de fierté pour ne pas se montrer comme celui qui gagnerait sans honneur en achevant un joueur déjà blessé. D’autres, un peu plus mauvais joueurs, profiterons de la situation pour achever l’adversaire. Ils changeront leur jeu pour cela. Cela peut être aussi à votre avantage.
8- Abandonner
Si vous vous rendez compte que malgré tous vos efforts le match est perdu d’avance pour vous, vous pouvez choisir l’abandon. Votre adversaire ne saura jamais s’il a vraiment gagné le match et lors de retrouvailles, il ne se rappellera pas avoir eu le dessus sur vous. Vous pourrez redémarrer sur un pied d’égalité.
Conclusion
Toutes ces astuces sont bonnes, mais veillez à ne pas en faire des habitudes. Votre renommée en dépendra. Et vous risqueriez de ne plus vraiment avoir d’amis au tennis. Il y a une différence entre adapter une stratégie et réussir par des feintes rusées. Cela n’est valable qu’en dernier recours lorsque votre santé physique n’est pas au top lors de tournois sérieux par exemple. A vous de faire la différence !